Arbrisseaux ou arbuste jusqu’à 2 m, parfois plus, très aromatique, dense à nombreux rameaux courts bruns, dressés à étalés.
Feuilles persistantes, linéaires, sessiles, coriaces, à pointe aiguës, vert foncé, à bord enroulés, blanchâtre dessous.
Fleurs bleu pâle à moyen, parfois roses ou blanches, 10-12 mm de long, en petits bouquets axillaires ; corolle à lèvre supérieure plane ou un peu concave dorsalement; à 2 étamines saillantes; calice en cloche, bilabié, lèvre supérieure à 3 dents et l’inférieure à 2 dents toujours apparentes.
Généralités
Floraison | Janvier - Décembre |
Sexualité | Hermaphrodite |
Maturation | |
Pollinisation | Entomogame |
Dissimination | Apogame |
Formation Végétale | Chamephytaie |
Type Biologique | Fructescent |
Nomenclature
Noms Latins | Rosmarinus officinalis |
Noms Français | Romarin, Romarin officinal |
Etymologie | Romarin vient du latin "ros" : rosée et de "marinus": marin. Cette rosée marine fait allusion à son parfum et son habitat sur les coteaux maritimes. |
Protection
Espèce non réglementée
Ecologie Optimale
Milieu | Maquis, garrigues, broussailles sèches, bois clairs, rochers maritimes et dunes fixées. |
Chorologie | méditerranéen |
Altitude | 0-1500 (m) |
Caractéristiques Climatiques
Lumière | Héliophile | Héliophile |
Temperature | Mésoméditerranéenne | Mésoméditerranéenne |
Continentalité | Océanique | Océanique |
Humidité atmosphérique | Aéromésoxérophile | Aéromésoxérophile |
Caractéristiques du sol
Humidité édaphique | Perxérophile | Perxérophile |
Ph | Basophile | Basophile |
Nutriments du sol | Mésooligotrophile | Mésooligotrophile |
Salinité | Ne supportant pas le sel | Ne supportant pas le sel |
Texture du sol | Sable grossier | Sable grossier |
Usages
Propriétés médécinales | Le romarin reste encore très utilisé, son action stimulante et tonique est reconnue. Il est recommandé pour améliorer la circulation sanguine, exciter la digestion paresseuse, relever le tonus des convalescents et surmenés physiques et intellectuels. Il stimule les fonctions biliaires, tonifie le foie, est utile en cas de crise de foie, d'inflammation de la vésicule, de la paresse d'estomac. On peut l'ajouter à l'eau du bain pour se revitaliser. En laboratoire, il entre dans la composition de substances destinées à calmer les maux de dents. En Algérie, les feuilles réduites en poudre servent à recouvrir la plaie produite par la circoncision. Et bien évidemment il conserve toujours son panache de dispensateur de beauté et de jeunesse pour la peau. |
Autres Usages | |
Toxixité | |
Particularités | |
Magie & légendes | Dans l'Antiquité, les tombeaux des pharaons d’Égypte étaient toujours abondamment garnis d'odorants bouquets de romarin, en vue d'assurer aux royales momies un paisible séjour dans le monde de l'Au-delà. Les Romains moins lugubres et beaucoup plus portés sur les bonnes choses de la vie terrestre, en tressaient des couronnes dont ils ornaient le front des jeunes époux, certains en cela que la vertu du romarin contribuerait à consolider harmonieusement leur entente conjugale, vraisemblablement tout aussi dans l'Antiquité que de nos jours. Presque "divinisé", ou tout au moins digne du divin, "le prince des aromates" était brûlé en guise d'encens en l'honneur des dieux et des déesses fort nombreux dans le "panthéon romain", d'où son nom d'"encensier". Du reste la tradition chrétienne a repris pour son propre compte les pouvoirs bénéfiques de notre "romarin" en le consacrant à la "vierge Marie", laquelle suivant la légende pieuse se reposa au pied d'un romarin lors du retour d’Égypte, étendant sur ses rameaux rigides, les langes de l'enfant "Jésus" pour les faire sécher. Légende sainte que perpétue le "jour des Rameaux", jour d'allégresse puisque en ce temps liturgique, les églises sont abondamment pourvues et ornées de ses branches odorantes. Cependant la gloire de notre "herbe des troubadours" ne serait pas complète, si nous n'y ajoutions une autre légende du XIVe siècle qui veut que ce prince charmant entre dans la fameuse composition d'un puissant élixir de vie, qui aurait redonné santé et jeunesse à la "reine de Hongrie", "dona Izabella". En effet, cette dernière, âgée de soixante et douze ans !, goutteuse, paralytique reçut d'un ange la recette réputée et connue depuis sous le nom "d'eau de la reine de Hongrie". Ce breuvage miraculeux, au vrai sens du terme, lui communiqua une telle vigueur et restaura son corps si merveilleusement que le "roi de Pologne" la demanda en mariage ! Est-ce que ce roi fut aveuglé par le parfum de l'Amour ou celui du suave romarin bleuté ? Qui pourrait le dire ? |
Répartition
